Une belle 5ème place pour le duo du class40 Lamotte – Module Création, face aux bateaux plus modernes et grâce à la pugnacité des deux skippers qui n’ont rien lâché pendant ces 22 jours de course.  Une transatlantique pas des plus ventée mais difficile moralement et physiquement à cause de ses vents instables, qui a demandé aux skippers de constamment régler le bateau et de veiller à la barre. Le duo a su rester dans le peloton de tête pendant les ¾ de la course. Malgré le passage compliqué au Cap Vert qui leur fait perdre de précieuses places mais Luke Berry et Achille Nebout ont su réagir et reprendre leur place aux avant-postes. L’objectif de terminer la course et d’être le top 5 est atteint.  Luke Berry et Achille Nebout signent une course rythmée par de belles stratégies, une bonne connaissance du bateau et une entente parfaite entre les deux coéquipiers. 
 

Les mots de Luke Berry 

On était assez content de savoir qu’il n’y aurait pas trop de vent car c’est un avantage pour​ nous​ face aux nouveaux bateaux (les scows). Mais là, c’était un peu trop faible. Il était difficile de se placer par rapport aux autres sur le plan d’eau. Les concurrents revenaient de derrière puis passaient au sud ou au nord. On ne comprenait pas toujours les vents qui n’étaient pas ceux annoncés dans les fichiers. Mais on a rempli les objectifs, à savoir emmener le bateau de l’autre côté et dans le top 5 des Class40, avec une bonne ambiance à bord. L'entente avec Achille était excellente, c'est un très bon co-skipper! C’est un joli clin d’œil par rapport à 2019, où la transat a été écourtée suite au démâtage après quelques jours de course. Qui plus est, j'étais ému de réaliser ce matin que c’étaient mes dernières heures à bord de ce bateau et donc content de ce résultat pour cette dernière. 

Les premiers mots d'Achille Nebout

On est vraiment très content de cette 5​è​me place. C’était une longue transat peu ventée, mais très exigeante physiquement et moralement. Heureusement, l’ambiance était super à bord. Le vent très instable et peu prévisible, ce qui nous a demandé de bien se creuser la tête pour rester dans le jeu. Le passage du Cap Vert a été assez difficile moralement avec une partie de la flotte qui était 200 milles derrière qui est revenue au contact. Mais on a su bien réagir et reprendre place par place. On est vraiment très satisfait de notre prestation sur cette course, surtout quand on voit les bateaux neufs et les grands marins qui sont derrière. On s’était fixé cet objectif de top 5, qui était ambitieux vu le plateau, on a réussi !
Et en bonus, on termine premier « non scow » et premier figariste !