La Class 40 est une série incontournable des grandes courses transatlantiques (Route Du Rhum, Jacques Vabre, Transat Anglaise, Québec Saint Malo). Elle représente systématiquement le plus gros de leur flotte.

« Il était évident pour nous de passer sur un scow pour encore gagner en performance et aller chercher les premières places. Nous aurions pu utiliser des plans existants pour la construction mais nous avons pris le pari de partir sur un nouveau design, qui sera l’évolution d’un concept déjà éprouvé », explique Luke Berry.

Pour son précédent bateau, le skipper avait choisi de faire appel à un architecte de renom, Sam Manuard, qui a à ce jour dessiné 13 Class40. Luke et ses partenaires lui renouvellent leur confiance, tout comme au chantier JPS Production, lui aussi réputé pour la qualité de ses constructions. 

 

Ces bateaux doivent respecter une jauge bien stricte, établie afin de limiter les budgets et les écarts en performance entre les voiliers. Cette jauge appelée aussi « box rule » impose de nombreuses limitations dont un poids minimum et un « redressement » maximum (puissance du bateau) ainsi que les matériaux de construction utilisés. Tout le jeu de l’architecte est donc d’optimiser le bateau en respectant cette jauge et de trouver les petites failles de cette dernière afin d’avoir le bateau le plus performant possible.

 

Le futur bateau de Luke sera le tout premier Mach 5.

« Ce sera aussi la première évolution d’un scow, la première V2 », note Sam Manuard. « Les autres architectes sortent des scows mais ce sont des premières versions. Pour dessiner le Mach 5, nous avons bénéficié de toute l’expérience du Mach 4, et des observations des autres scows. Luke a une très bonne vision de ce qui fonctionne sur les différents modèles. Cela a permis de définir un nouveau concept qu’on pense très efficace. Luke aura l’un des bateaux les plus récents de la flotte et, on l’espère, l’un des plus aboutis. Il disposera des armes pour viser les premières places, notamment sur la Route du Rhum. »

 

Une chose est certaine : le Mach 5 sera novateur.

« Nous avons voulu dessiner un bateau puissant, polyvalent, rapide, plus ergonomique et optimisé pour la Route du Rhum », souligne Luke. L’accent a été mis sur l’ergonomie et le « confort » à bord. « Aujourd’hui, les Class40 peuvent atteindre des vitesses très élevées et la limite commence à être humaine. C’est la capacité des marins à tenir les vitesses imposées qui fait la différence », analyse le marin.

« L’ergonomie du cockpit devient un aspect déterminant. Le niveau général monte en Class40 et pour gagner, il faut être capable d’attaquer fort. Cela passe par une protection accrue, une bonne vision depuis le poste de veille, la possibilité de réguler les voiles et d’ajuster les trajectoires en permanence sans trop se fatiguer. C’est dans cette optique que nous avons travaillé. » Sam Manuard

 

 

 Le résultat est très positif avec 4 podium pour cette année 2021. 

 

Le bateau peut atteindre aisément les 25 nœuds, il est accessible, maniable, performant et fiable. C'est un excellent support pour emmener les partenaires et collaborateurs du projet en mer ! 

 

 

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